Parcours Avenir : l'égalité filles-garçons en question
Pourquoi ? Où en est-on ? Comment ? Pour mieux comprendre cette problématique complexe sujette à malentendus et savoir comment s'y impliquer.
Filles et garçons sur le chemin de l'égalité, de l'école à l'enseignement supérieur
L'égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes, dans le système éducatif Revue Education et formations - mars 2018
L'égalité filles-garçons constitue une obligation légale et une mission fondamentale de l'Éducation nationale. Si les écoles et les établissements sont devenus mixtes dans les années 70, trop de disparités subsistent dans les parcours des filles et des garçons. La loi de la refondation de l'école et de la république du 8 juillet 2013 fixe parmi ses priorités le respect de l'égalité entre les sexes.
La mission du système éducatif est de faire réussir chacun et chacune, fille ou garçon, de la maternelle à l'enseignement supérieur. Cette réussite implique que les valeurs humanistes d'égalité et de respect entre les femmes et les hommes, les filles et les garçons, soient transmises et comprises dès le plus jeune âge. Face aux constats de la permanence des disparités entre les sexes qui s'expriment dans la réussite et l'échec scolaire, puis l'insertion professionnelle, face à l'ancrage des représentations sur les compétences supposées des un-es et des autres révélées dans la manière d'interroger, de donner la parole, de noter et évidemment d'orienter - la mission d'égalité filles-garçons a fait l'objet en février 2013 d'une nouvelle convention interministérielle le 7 février 2013.
"Les stéréotypes constituent des barrières à la réalisation des choix individuels tant des femmes que des hommes. Ils contribuent à la persistance des inégalités en influant sur les choix des filières d'éducation, de formation et d'emploi, sur la participation aux tâches domestiques et familiales et sur la représentation aux postes décisionnels. Ils peuvent également affecter la valorisation du travail de chacun". (Chapitre 1 de la convention interministérielle)
Construire une société où les rapports entre les sexes évoluent vers plus d'égalité, de liberté et d'émancipation implique, dès le plus jeune âge, la reconnaissance et le respect de la dignité de la personne, et l'interdiction absolue des atteintes à autrui.
Les différences d'orientation entre les filles et les garçons sont encore perçues comme l'expression de différences "naturelles" entre les sexes en termes d'intérêts et d'aptitudes. Filles et garçons sont encore bien trop souvent enfermé-es dans des rôles et représentations stéréotypés selon leur sexe. La création d'un monde professionnel pleinement mixte et égalitaire implique que chacun-e, fille et garçon, puisse être guidé-e, accompagné-e et encouragé-e pour ouvrir "le champ des possibles".
ACTU +
Temps forts dans les établissements
Une étude d'observation au lycée Verlaine de Rethel dans le cadre des cours d'EMC. Le temps fort : la réalisation de panneaux affichés dans le lycée et d'une interview à France Bleu Champagne-Ardenne et à l'Ardennais. Au collège Saint-Exupéry d'Avize, toutes les classes de 4e , les élèves avec leurs enseignants, se sont mobilisés pour construire une exposition. Le temps fort : présentation de l'exposition et spectacle débat au bénéfice des 4e et des 5e. |
Le ou la référent-e égalité filles-garçons dans chaque direction départementale (DSDEN) :
Le ou la correspondant-e dans chaque établissement :
consultez le dossier de presse de la journée internationale des droits des femmes
Mise à jour : juin 2018.