Ce mardi-là, le square Bayard a vibré sous les rythmes d’un concert unique en son genre. Près de 1 200 élèves, réunis en un orchestre géant, ont donné corps à une création musicale collective.
À l’aide de leur voix, de baguettes, d’un plastron, de percussions et de beatboxing, ils ont interprété une œuvre inédite, puissante et poétique. Imaginée par Joan Oliveira, conseiller pédagogique en éducation musicale pour le département, et Laurent Forzinetti de l’association AME (Animation Musique Enseignement), cette pièce est l’aboutissement de plusieurs semaines de travail mêlant histoire, expression artistique et pratique instrumentale.
Au fil du projet, les élèves ont exploré l’histoire de leur ville : lectures documentaires et poétiques, visites de musées, rencontres avec des œuvres, écriture de poèmes... Ces découvertes leur ont permis de chanter au plus juste l’histoire des figures emblématiques locales comme celle du chevalier Bayard, de Charles de Gonzague, d’Arthur Rimbaud, mais aussi les figures féminines « oubliées de l’histoire ! » comme celles d’Apollinie Sabatier, Marguerite Lebrun ou encore Anne Pérard. Ils ont également été amenés à questionner le sens du nom de leur école — Capucines, Pierre Brossolette, Louis Hanot, Baudin, Jean Zay, Henry Bronnert, Les Haybions, Pierre Vienot — pour mieux comprendre le lien entre mémoire et identité.
Ce concert en plein air s’est conclu sur une note d’espoir : un dernier couplet, tourné vers l’avenir, dans lequel les élèves ont exprimé leurs rêves et aspirations en tant que citoyens de demain.
Un moment suspendu, à la croisée des arts, de l’histoire et de l’engagement, qui rappelle que l’école est aussi un lieu où l’on apprend à faire corps, à créer ensemble et à faire résonner sa voix.
Mise à jour : juin 2025